La production de Reflec maintenant sous un même toit

ÉCONOMIE. L’entreprise de portes et fenêtres Reflec a centralisé, dès le mois de janvier, toute sa production à Warwick, rue du Cimetière, dans le bâtiment qui a déjà abrité Plafolift. Bâtiment qu’elle loue pour trois ans avec option d’achat.

Qu’on se rassure toutefois, a souligné le vice-président David Charest. Reflec demeure présente sur la route 116 à Saint-Christophe-d’Arthabaska. «Après 23 ans, on y reste en conservant nos bureaux de vente», a-t-il confié.

À Warwick, Reflec dispose, en plus des bureaux, d’une superficie de production de 50 000 pieds carrés.

Ainsi, les activités de production des sites de Victoriaville, Saint-Christophe-d’Arthabaska, Saint-Théodore-d’Acton et Lévis sont rapatriées en un seul endroit. Cette centralisation permettra la création de 15 à 20 nouveaux emplois dans l’entreprise qui en compte une centaine en période forte.

La décision de concentrer la production sous le même toit relève d’une décision stratégique de l’entreprise. «D’abord, avec un bas taux de chômage dans la région de Québec, le recrutement de la main-d’œuvre était très difficile. Et puis, la présence de quatre sites de production nécessitait toute une logistique de transport. Les fusions étant à la mode, on a pris le virage pour tout regrouper pour jouer dans la cour des grands», a expliqué le président-directeur général Gabriel Gagnon, actionnaire de l’entreprise avec David Charest et le directeur de l’usine de Warwick, David Poulin.

Reflec dessert une clientèle québécoise. «Nous avons une soixantaine de points de vente au Québec, de Montréal à Rivière-de-Loup», a souligné le PDG de l’entreprise qui souhaite développer de nouveaux marchés.

«Le contexte d’exportation est favorable avec la faiblesse du dollar canadien. On projette le développement d’une nouvelle ligne de produits pour y aller», a confié M. Gagnon.

Reflec entrevoit un avenir prometteur, déjà que l’entreprise a vu son chiffre d’affaires passer, depuis quatre ans environ, de 3 à 15 millions de dollars. «Nous sommes une équipe jeune, a précisé le PDG âgé de 38 ans. On représente une belle relève contrairement à d’autres entreprises.»