Lamontagne cherche encore une deuxième adresse à Victoriaville

VICTORIAVILLE. Avec la vente de la sandwicherie Relais Fraîcheur, la boulangerie-pâtisserie Lamontagne a révisé ses projets. Mais elle n’a pas renoncé à arborer deux enseignes, une au 59, rue Girouard où elle se trouve et une autre quelque part au cœur de Victoriaville.

Une occasion de vendre l’entreprise Relais Fraîcheur s’est inopinément présentée, explique Nathalie Lamontagne, une des copropriétaires de la boulangerie-pâtisserie.

Elle dit qu’en vendant cette entreprise, «on a inversé notre projet».

Il y a un an, elle projetait d’aménager une usine dans ce qui était l’ancien Buropro (102, boulevard des Bois-Francs Nord) tout en maintenant ses installations dans le secteur Arthabaska.

Sans Relais Fraîcheur, la boulangerie-pâtisserie n’a plus besoin d’autant d’espace pour la production alimentaire. «Et puis, ça serait coûteux de démolir et de construire une usine comme on pensait le faire. On disposerait de l’espace ici – au 59, rue Girouard – pour agrandir et réaménager notre cuisine», signale Mme Lamontagne.

Elle ajoute que l’entreprise cherche toujours à avoir pignon sur rue au centre-ville de Victoriaville. «Et on a encore l’ancien Buropro dans notre viseur. On aimerait y installer un comptoir de vente, s’associer à d’autres entreprises complémentaires pour occuper le bâtiment.»

Déjà, des ponts ont été jetés avec d’autres établissements commerciaux et Mme Lamontagne se montre ouverte à des projets de cohabitation.

La vente de Relais Fraîcheur a entraîné la perte de huit emplois, cinq à la cuisine, trois à la livraison. L’entreprise avait été créée il y une quinzaine d’années, approvisionnant les dépanneurs.