La clientèle de la CSBF continue de croître

ÉDUCATION. Depuis quelques années, sept ou huit ans, en fait, la Commission scolaire des Bois-Francs enregistre une hausse de sa clientèle. Une augmentation en douceur. Cette tendance se poursuit cette année avec une augmentation prévue de 202 élèves.

«L’augmentation s’observe à tous les niveaux et dans tous les secteurs d’activités», a indiqué le directeur général de la CSBF, Daniel Sicotte, qui a rencontré la presse régionale, mercredi après-midi, aux côtés de la présidente Paulette S. Rancourt.

Ce qui est intéressant aussi, a fait valoir M. Sicotte, c’est que la croissance touche l’ensemble des milieux, non seulement Victoriaville, alors qu’auparavant, les périphéries connaissaient certaines difficultés.

Les données font état de 6959 élèves au niveau préscolaire et primaire alors que 4300 autres fréquenteront les établissements secondaires pour un total de 11 259 élèves comparativement à 11 057 élèves inscrits au 30 septembre l’an dernier.

Les secteurs de la formation professionnelle et de la formation générale aux adultes accueilleront chacun plus d’un millier d’élèves, une clientèle stable ici.

Toutefois, a-t-on précisé, il faudra attendre au 30 septembre pour connaître les chiffres officiels qui peuvent varier d’ici là.

Au total, la CSBF accueillera dans ses murs plus de 13 000 élèves. «Il s’agit d’une belle hausse. Et la tendance à la hausse devrait se poursuivre dans les prochaines années à tous les niveaux», a commenté Daniel Sicotte.

Pour le moment, pas de nouvelles constructions en vue. «Nous ne sommes pas en situation d’urgence. Mais si ça continue ainsi, d’ici 10 ans, des décisions devront être prises», a-t-il fait savoir.

La clientèle préscolaire (plus de 1000 élèves) et un nouveau ratio ont amené, par ailleurs, les autorités scolaires à ajouter trois classes de maternelle, deux à Victoriaville dans les écoles Notre-Dame-des-Bois-Francs et Monseigneur-Milot, de même qu’à Laurierville.

La prochaine année marquera aussi l’arrivée d’un premier groupe en charpenterie-menuiserie.

«De plus, les investissements en santé permettent de lancer une concomitance en santé pour des élèves qui, tout en poursuivant leur secondaire, effectuent leur formation professionnelle en santé. C’est une première cohorte dans ce domaine qui vivra ce projet permettant une continuité», a précisé le directeur général.

Des concomitances se vivent déjà dans d’autres secteurs.

Par ailleurs, chez le personnel enseignant, 30 personnes, dont le nom figurait sur les listes d’attente, ont récemment appris qu’on leur confiait un poste.

Du nouveau aussi du côté des directions d’écoles. Dans L’Érable, Julie Bourque devient directrice des écoles Sainte-Julie de Laurierville et Bon-Pasteur de Lyster.

Karine Dupuis délaisse Le boisé pour devenir directrice adjointe à l’École secondaire Sainte-Anne de Daveluyville.

De son côté, Patricia Huppé agira comme directrice adjointe à l’École secondaire Le boisé.

Martin St-Louis, lui, prendre la direction des écoles primaires Notre-Dame-de-l’Assomption de Daveluyville et de la Croisée de Saint-Rosaire.

Enfin, Soraya-Kim Rancourt se voit confier le poste de directrice adjointe à l’École La Myriade-J.P.H.-Massicotte.

Des travaux

Différents travaux totalisant des investissements de sept millions de dollars ont été entrepris au cours de la saison estivale dans 27 écoles ou centres de la CSBF.

Comme à l’École Sainte-Marie de Princeville pour l’aménagement d’une salle de cardiovélo (spinning) et le réaménagement de la cafétéria qui sera aussi de salle de spectacle.

À la polyvalente La Samare, les travaux visaient l’aménagement de vestiaires sportifs et une mise aux normes de l’établissement pour favoriser l’accès aux personnes à mobilité réduite.

Du côté de l’École secondaire Le boisé, on a reconfiguré le salon du personnel, réorganisé l’intérieur afin d’ajouter des classes et un laboratoire.

Le défi de l’équilibre budgétaire

La Commission scolaire des Bois-Francs, dotée d’un budget d’environ 145 millions de dollars, fait toujours face à un défi important, celui de l’équilibre budgétaire. «Nous sommes une organisation en croissance, mais ce défi de l’équilibre demeure et requiert des décisions en ce sens», a signalé le directeur général Daniel Sicotte.

La CSBF pourrait devoir puiser quelque 800 000 $ pour équilibrer son budget. «Il y a certes des investissements qui sont ciblés, au bon endroit, mais nous devons conserver un regard rigoureux sur nos dépenses et mettre les efforts pour l’atteinte et le maintien de l’équilibre sans pénaliser le mouvement de réussite scolaire», a-t-il expliqué.

Car la CSBF, a-t-il noté au passage, fait belle figure en matière de réussite. «La réussite scolaire est au rendez-vous. On se positionne bien sur la scène provinciale. Nous visons l’atteinte prochaine d’un taux de diplomation de 80%», a confié le DG.