Le mois de l’archéologie : une fenêtre sur le passé

ARCHÉOLOGIE. Du 1er au 31 août, c’est le mois de l’archéologie.

Il n’y a pas à dire, ce sont bien des archéologues qui se trouvaient au parc de la Halte d’Arthabaska (route 116) lorsque le www.lanouvelle.net est allé les rencontrer le 21 août. Pelles à la main, ils étaient prêts à creuser.

L’archéologue Myriam Letendre et son équipe étaient en inventaire archéologique pour reprendre leur jargon de chercheurs. En réalité, ils cherchaient des sites archéologiques le long de la rivière Nicolet et de la rivière Gosselin.

Elle pourrait parler de son métier durant des heures tellement elle en est passionnée. «C’est une fenêtre sur le passé», a-t-elle illustré en parlant des vestiges du passé qu’elle tente de découvrir.

«Les archéologues savent déjà qu’il y avait des occupations en dessous de nous et on veut garder en mémoire qu’ils étaient là avant nous. C’est quelque chose qu’on oublie dans notre mémoire collective», a-t-elle ajouté.

Où elle avait établi ses recherches, jadis, il y avait un moulin et certaines personnes âgées qui passaient par là pouvaient lui raconter l’histoire de l’endroit où elle se trouvait.

«On tente de faire revivre le passé à travers les objets du passé.»

Une découverte importante?

Au moment de l’entrevue, son équipe avait découvert une fondation de mur en maçonnerie. Pour en savoir plus sur cette découverte, elle devra effectuer des recherches plus poussées au cours des prochaines semaines.

Tout ce qu’elle avait avec elle pour se donner une idée de sa découverte était une carte topographique datant de 1926. Elle a également découvert des artéfacts en métal durant ses recherches de la journée.

À noter que seulement découvrir un élément du passé ne suffit pas pour en faire un site archéologique.

L’an passé, son équipe avait effectué des recherches au parc le Boisé des frères et elle avait trouvé des vestiges associés à l’occupation des Frères du Sacré-Cœur qui dataient de la fin du 19e siècle.

«On espérait obtenir une visibilité régionale et locale», conclut-elle à propos de ses recherches.