L’Église baptiste évangélique veut s’agrandir

AFFAIRES. La communauté baptiste évangélique de Victoriaville vient de mettre en vente son immeuble du 101, rue Saint-Paul, elle qui cherche à s’installer dans un édifice plus grand et mieux adapté à ses activités d’aujourd’hui, résume le pasteur associé Noël Morissette.

Les coûts d’agrandissement et de transformation du bâtiment actuel construit en 1975 seraient trop élevés, explique-t-il.

Il dit qu’en quarante ans, les besoins et les activités de la communauté ont changé. Et le nombre de fidèles a également augmenté. «Il nous faut doubler notre salle, la faire passer de 200 à 400 places. Et l’agrandissement nous forcerait à aménager une centaine d’aires de stationnement pour se conformer aux exigences de la Ville de Victoriaville.»

Il ajoute qu’à l’intérieur, il y aurait beaucoup de transformations à apporter, un foyer à aménager avant d’entrer à l’église, des classes pour l’enseignement religieux, notamment.

M. Morissette poursuit en disant qu’aujourd’hui les églises baptistes évangéliques s’ouvrent à leur communauté et, à Victoriaville, on veut participer à l’accueil et à l’intégration des nouveaux arrivants, en collaboration avec le Comité d’accueil des Bois-Francs. «On le fait déjà, dans la toute petite cuisine de la rue Saint-Paul.»

Tout compte fait, la communauté a opté pour une solution qui lui paraît moins coûteuse, une construction sur mesure, fort probablement.

L’église Saints-Martyrs?

Car le pasteur note que l’Église a examiné toutes sortes d’options, même celle d’acheter l’église Saints-Martyrs-Canadiens au centre-ville. Acheter l’église aurait constitué une bonne affaire, selon lui, «mais juste d’en réparer le toit et les clochers aurait nécessité des investissements d’un million $… et on n’aurait pas encore aménagé l’intérieur!».

La communauté a aussi reluqué l’ancien IGA du boulevard des Bois-Francs Nord et l’ancien Loblaws de la rue Carignan. «C’est la conversion qui coûte cher. De l’ancien Loblaws, ce serait parfait pour le stationnement, mais deux fois trop grand pour nos besoins!».

La communauté s’est donc mise en quête d’un terrain à bâtir et d’un acheteur pour son immeuble de la rue Saint-Paul. «On est ouverts à tout», signale le pasteur Morissette.

Il révèle que la communauté avait offert à la Commission scolaire des Bois-Francs (CSBF) la location de tout son immeuble, l’église ayant justement abrité des classes de l’école communautaire L’Eau vive au cours de la dernière année. La CSBF a plutôt pris la décision de déménager toutes les classes de cette école à son École secondaire Monique-Proulx de Warwick l’an prochain.