Gros chantiers en vue au Cégep

ÉDUCATION. Il faudra, un jour, s’attaquer à un immense chantier au cégep de Victoriaville, pour, entre autres, changer les fenêtres de l’imposant édifice en pierre taillée construit il y a près de 70 ans. Le chantier, étalé sur cinq ou dix ans, nécessitera des investissements d’environ 15 millions $, selon ce que le secrétaire général François St-Cyr a laissé entendre aux membres du conseil d’administration de l’institution.

Pour l’heure, c’est une somme de 1 485 000 $ que le Cégep entend dépenser cet été pour différents travaux.

Environ le tiers de cette somme (453 799 $) sera dévolue au pavillon central du Cégep à Victoriaville pour des travaux de réfection du premier étage, le réaménagement de la salle de conférence, des bureaux de département des techniques de comptabilité et gestion et l’aménagement d’une classe de réseautique et d’un laboratoire d’observation pour le département des techniques d’éducation spécialisée.

Un autre tiers des investissements (482 540 $) servira à réparer la toiture du pavillon montréalais de l’École nationale du meuble et de l’ébénisterie et à réaménager la bibliothèque, le magasin, la cafétéria et les bureaux administratifs.

À l’École nationale du meuble et de l’ébénisterie de Victoriaville, le Cégep investira près de 260 000 $ pour poursuivre la réfection de salles de toilettes et refaire les enseignes. D’ailleurs, sans le dévoiler, le directeur général Paul Thériault a annoncé que ÉQMBO-Entreprises changerait de nom, cette appellation n’ayant plus de concordance avec l’École où il loge, l’École nationale du meuble et de l’ébénisterie.

Fonds de prévoyance

M. Thériault a, par ailleurs, fait remarquer que le cégep de Victoriaville disposait encore et heureusement de fonds pour des travaux immobiliers.

L’institution a d’ailleurs provisionné une somme d’un peu plus de 4 millions $ pour le maintien de ses actifs immobiliers, pour de nouvelles infrastructures pédagogiques, pour des infrastructures de recherche et pour le maintien du bâtiment du CIFIT qu’il partage avec la Commission scolaire des Bois-Francs.

Le directeur général a mentionné que si le Cégep voulait convaincre le ministère de lui octroyer l’autorisation de dispenser de nouveaux programmes, il faut que le collège ait l’argent pour aménager les locaux et acquérir les équipements.